Nikon Film Festival : l’interview d’Alexandre Dino

La bourse Marco Yol est annoncée depuis quelques jours. L’initiative vise à produire un film pour le Nikon Film Festival et à soutenir le combat contre le diabète. Pour l’occasion, DENAN Productions présente une interview accordée par Alexandre Dino au sujet du festival.

 

Qu’est-ce qui, selon vous, distingue le Nikon Film Festival des autres festivals de films ?

Le Nikon Film Festival offre une liberté totale, assez rare dans un secteur très fermé. Il permet à tout le monde de créer et de diffuser un film court sans payer ou passer par une sélection. Vous pouvez réaliser un film seul dans votre chambre qui pourrait être diffusé quelques mois plus tard au Grand Rex en présence de nombreux professionnels de l’audiovisuel.

 

Comment le festival a-t-il évolué au fil des ans et comment envisagez-vous son évolution future ?

Il rassemble de plus en plus de monde, autour de la création et du cinéma. Petit à petit, nous avons réussi à créer des rencontres entre différents métiers et différentes audiences qui sont souvent à la source de nouveaux projets. Au-delà de la visibilité qu’il offre, il permet de vivre des expériences uniques et de faire des rencontres importantes pour la suite.
Concernant son évolution, je dirais qu’il doit continuer d’être un événement accessible où se rencontrent des professionnels et des amateurs. La différence sera peut-être que les professionnels seront d’anciens participants. Il doit désormais aider à développer son réseau et accompagner toujours plus les talents au-delà des récompenses, être un tremplin.

 

Alexandre Dino lors de la cérémonie du Nikon Film Festival 2023 (photo par Pauline Maillet)

 

Comment choisissez-vous le thème de chaque édition du festival ?

C’est une discussion ouverte entre nous sur des thématiques qui nous plaisent dans laquelle nous essayons d’imaginer ce que cela peut inspirer. Il faut voir le thème plutôt comme un cadre qui se doit d’être accessible et inspirant.

 

Quel impact le festival a-t-il eu sur la communauté cinématographique ?

Difficile de répondre à cette question, il me semble impossible de le mesurer précisément. J’ai régulièrement la chance d’échanger avec d’anciens participants qui ont appris et évolué à travers ce festival, certains ont pu trouver des projets et du travail via les rencontres que nous organisons. On peut donc se réjouir que ce soit utile avant tout.

 

 

Comment le festival soutient-il les cinéastes émergents ?

Pour commencer, il donne l’opportunité de se lancer et de s’exprimer sans trop de contraintes. Il permet également d’avoir un retour direct du public et d’apprendre en faisant. C’est, selon moi, le plus précieux dans le processus de création pour acquérir de la confiance et de l’expérience.
Au-delà de cet apprentissage, il offre ensuite un accompagnement à certains lauréats et sélectionnés à travers un soutien financier, matériel et technique sur de futurs projets. Nous développons aussi les échanges avec d’autres événements importants pour générer des rencontres et provoquer des discussions avec des professionnels installés et d’autres talents qui cherchent également des partenaires pour se développer.

 

Quelle est l’importance de la technologie Nikon dans le déroulement du festival ?

Le fait d’être une marque au cœur de l’image est naturellement un vrai avantage, car notre métier premier est de mettre à disposition du matériel aux photographes et vidéastes pour qu’ils s’expriment. Nous sommes donc au contact quotidien de ces métiers et le festival vient compléter cet accompagnement d’une manière totalement naturelle, car au-delà de la création, il y a également un réel besoin de réseau et de visibilité, le talent ne suffit pas.

 

Le jury de l’édition 2023 (photo par Pauline Maillet)

 

Quel a été le film le plus marquant ou le plus surprenant qui a été présenté au festival ?

Le film « Je suis à l’heure » a fait connaître le festival au-delà du milieu de l’audiovisuel. Il s’est retrouvé dans les médias et sur les réseaux sociaux, car le sujet faisait écho à une triste actualité. Ce film a participé au débat et pour la première fois le festival était perçu comme un événement qui mettait aussi en lumière certains sujets importants.

 

Quels sont vos plans pour l’avenir du Nikon Film Festival ?

Mon plan, c’est de veiller à ce qu’il conserve l’esprit qui a fait son succès tout en s’adaptant toujours aux nouveaux usages, qu’il permette de rendre le cinéma toujours plus accessible. Pour terminer, j’espère qu’il permettra de découvrir encore longtemps de nouveaux talents et de très bons films.

 

 

Crédits photos : Pauline Maillet

 

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